Introduction
Pourquoi faire une psychothérapie ?
Tout d’abord, parlons d’une idée préconçue qui se dit, s’entend et court encore : « je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’aller voir quelqu’un ». Et bien, justement… c’’est quand on n’est pas fou qu’on va consulter.
Aller voir un psychothérapeute, un psychanalyste ou un psychopraticien est toujours la démarche de quelqu’un de sensé, dont l’esprit fonctionne naturellement mais quelqu’un qui a besoin de mettre du sens dans ce qu’il vit à un moment donné de sa vie, qui n’y arrive plus sans souffrir de plus en plus fort et de plus en plus souvent, que ça inquiète et qui a juste « besoin d’en parler à quelqu’un » qui n’est pas un acteur de sa vie et aura donc un point de vue neuf et plus distancié ; pour l’aider à « voir » où est l’erreur qu’il n’arrive pas à voir tout seul, trouver où est le « truc » qu’il sent mais n’identifie pas comme étant la cause du mal-être qui augmente…
Car les « vrais fous » ne viennent jamais d’eux-mêmes consulter un thérapeute.
Ce qui caractérise la folie, c’est qu’elle fait perdre le contact avec la réalité…et donc pour un « vrai fou », c’est TOUJOURS les autres qui sont fous…jamais lui…qui justement est peut-être en train de le devenir ou l’est déjà…
Alors que quand on dit cette phrase, on montre juste qu’on inverse les choses, qu’on cherche « la vérité sur soi » dans le regard des autres…ou plus exactement un jugement pour se rassurer…pour continuer à faire l’autruche…jusqu’à ce que ça devienne trop insupportable à vivre…qu’on se réveille ou qu’on n’arrive plus à dormir…et qu’on se résolve enfin à aller « chez le psy ».
Comment se passent les séances ?
La relation thérapeutique est fondée sur la confiance, le respect, l’engagement et l’éthique.
En général, le premier RV est une prise contact qui sert à « sentir » si on a trouvé quelqu’un qui va nous comprendre, savoir nous écouter…sans jugement et sans « savoir » à notre place …
Il est donc nécessaire de prendre son temps, de revenir parfois plusieurs fois avant de s’engager pour que la confiance commence à s’installer.
Les séances se déroulent soit en face à face pour le travail relationnel, soit le thérapisant est allongé pour le travail intrapsychique qui peut amener à de profondes régressions et libérations émotionnelles.
En fonction du thème présent abordé par la personne, de ce qui émerge de son histoire passée, du processus thérapeutique et de la sensibilité du praticien, une approche pourra être envisagée.
Le psychothérapeute invitera alors la personne à parler, à voir, à imaginer et à ressentir. Il pourra utiliser les mots, l’analyse des rêves, le travail corporel, la respiration, le mouvement et la créativité,…
Pour cela, il respecte les différentes composantes et caractéristiques de la personnalité de chaque patient : psychique, physique, physiologique, familiale, culturelle et religieuse.
Il n’y a donc pas de séance type mais une multitude de possibilités qui répondent à la personnalité de chacun.
Une approche globale et holistique
Les analystes psycho-organiques privilégient une approche humaniste et intégrative, c’est à dire « globale » et « orientée solution », toujours respectueuse de l’homéostasie intérieure de la personne venue consulter.
Fondée sur l’alliance thérapeutique entre thérapeute et thérapisant, cette approche garantit une prise en charge cohérente, adaptée à la problématique de chacun, dans le respect de ses choix et de ses limites, grâce à une écoute bienveillante sans préjugé ni jugement.
Ainsi, dans les liens qui unissent les différentes approches analytiques et corporelles, l’analyste psycho-organique dispose d’un choix d’intervention large et créatif alliant les trois domaines du verbe, de l’image et du corps.
C’est pourquoi elle apparait comme une méthode globale et efficace, reconnue par l’EAP (European Association Psychotherapy), dans la mesure où elle permet de concevoir l’individu dans son entièreté. (Roger Dura)
L‘éthique professionnelle au cœur de l’approche humaniste.
La relation avec le thérapisant va reposer sur le respect absolu de la confidentialité ainsi que celui des règles issues de la reconnaissance et de la qualification reçues de groupes de pairs.
Tous les membres de l’AAPO sont engagés dans un travail de supervision mensuelle ou bi-mensuelle.
C’est à dire qu’ils soumettent leur pratique à un professionnel choisi pour son expertise, seul à seul ou en groupe, afin d’élargir et enrichir leur vision, questionner leurs doutes et se sentir en sécurité dans leur place de thérapeute.
Certains suivent aussi régulièrement des cessions de formation continue (ateliers, universités d’été, colloques, conférences…) et participent à des groupes de travail et de recherche clinique au sein d’associations professionnelles comme la nôtre.
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